08 Décembre 2013 : Hivernatrail – St Côme (30)

Hivernatrail 2013 – St Côme / Distance : 35 kms – Compte rendus :

Dernier objectif de l´année, l´Hivernatrail reste un défi pour moi qui manque d´entrainement sur des parcours longs (oui c´est long pour moi 34 km!!!).
Arrivés à St-Cômes avec Lutcho et son frère Yves, nous nous apercevons vite que malgré le soleil la température est fraiche. Nous retrouvons vite Ty avant le départ, mais pas d’Aline!!!
Au moment du départ la pression monte au son de la musique; ça envoie …nous nous souhaitons bonne course.
A son habitude Ty part comme un fou, impossible de le suivre. Luc et Yves font le départ plus calme ensemble, mais je sais qu’ils savent gérer, eux!!
Au 6ème km, nous sommes en haut de la Vaunage, nous avons fait que monter… un avion me double en me tapant dans le dos : c’est Janick qui a eu un peu de mal au démarrage mais vu son rythme il va beaucoup mieux!!! Maintenant j’aperçois Ty au détour d’un monotrace!!! « Je suis mort » me lance-t-il. Je n’ai aucun doute sur sa faculté à récupérer et me rattraper surtout que moi aussi je suis entamé; je ne pense pas avoir totalement récupéré de l’Urban trail de Sète du week-end dernier.
Je continue donc ma route en m’attendant à tout moment à voir débouler mes 3 compères!!!
Les monotraces sinueux et le panorama sur la Vaunage s’enchainent. Vers le 16ème km je sens que les jambes ont du mal à suivre, dommage car le cardiaque est bon. L’arrivée de Yves me confirme bien mes sensations… Je marque le pas.
Le passage au ravitaillement est rapide car je suis parti en autonomie, il me rappelle juste que je n’ai fait que la moitié du parcours… Je crois que ce trail va faire 15 km de trop!!
Le passage du km. 20 est difficile je n’avance plus; je m’y attendais mais pas si tôt. Je pense aux vététistes qui se gavent de foie gras et d’huitres à Uchaud mais je me force à positiver; il n’y a plus que la tête qui fonctionne. C’est au tour de Ty de me déposer… Il s’est refait la cerise et a retrouvé sa foulée bondissante, 2 mots et il disparait aussi vite qu’il m’a rattrapé.
Il me tarde maintenant que ça finisse, si je croise un taxi je le prends c’est sûr; problème nous sommes en pleine nature. J’attends maintenant l’arrivée de Lutcho; cela arrive un peu avant le 30ème km. Il est lui aussi entamé et reste avec moi un moment. Ça me motive pour essayer de relancer la machine mais impossible y’a plus de carburant. Quand il me lâche il ne reste plus que 3 km à parcourir; en d’autres moments je dirais que ce sont les plus beaux car c’est tout ce que j’aime dans le trail: montée raide en sous-bois, descente très technique dans un paysage de canyon, mais là, j’ai du mal à les apprécier.
Enfin l’arrivée, mes 3 compagnons sont là en train de se restaurer. La soupe chaude est un régal mais c’est rien à côté de la chaise qui me tend les bras. Nous attendons l’arrivée d’Aline, mais elle n’arrivera pas. De retour sur l’arrivée on constate qu’elle a fait son podium habituel, dommage que nous ne l’ayons pas vu.
Mon retour sur l’Hivernatrail après 6 ans n’est pas sportivement une réussite, mais le parcours est magique. je sais ce qu’il me reste à faire pour la prochaine édition.

Patrick

8h45: Janick passe me prendre à Saint Drézèry, il fait super beau juste un peu frais.
Apres être allés récupérer nos dossards, nous nous préparons et partons nous échauffer un peu. Je regarde un peu partout si je vois Patrick, Lutcho et Ty, sans succès. Nous voila devant le depart. Il y a comme toujours une super ambiance, le speaker chauffe la foule. Je saute afin d’apercevoir mes co-équipiers mais vu le monde et ma taille je ne vois rien. Sur la ligne de départ je me place en fonction des conseils de Janick.
« Pan » c’est le départ, le peloton s’étire sur le bitume juste avant d’attaquer le tout terrain. Je ne connais pas le parcours dans ce sens mais il me plait autant que l’autre: montées, descentes, monotraces qui zigzaguent, tout ce que j’aime. Le panorama est magnifique et le soleil est au rendez vous que demander de plus.
Le ravito me surprend au détour d’un chemin, déjà? Je ne m’arrête pas je suis autonome.
Régulièrement je me cale derrière un lièvre en descente car c’est mon point faible, mais dès que cela remonte je les lâche, j’essaie d’en trouver un à chaque descente.
Et » boum », un petit moment de déconcentration et me voilà étalée comme une crêpe dans le chemin, un charmant jeune homme m’aide à me relever je suis cramoisie vexée. Je repars dans sa foulée un peu lente à mon goût, calmée, puis je le lâche en le remerciant. Mon genou est douloureux mais je ne l’écoute pas on verra ça à l’arrivée.
Je profite du paysage, c’est un vrai régal.
L’arrivée n’est pas loin et GG m’attend. Il m’accueille ainsi que Janick, je suis aux anges.
Je n’ai toujours pas vu les « zouzous » de Sussargues évasion.

Aline

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